LES FEMMES D'UN DOUBLE COMBAT
Il faut déjà prendre en compte les deux parties, les femmes qui représentent seulement 38% des sportifs et le handisport qui passe littéralement inaperçu. C’est grâce à
Quelles sont, d’après vous, les principales discriminations que subissent les femmes dans la vie ?
On a souvent dit que le sport féminin n’était pas un sport de performance, que ce n’était pas esthétique. Avec le temps, les mentalités ont beaucoup évolué mais il reste quelques bastions du sport où ces discriminations sont vraiment notables – notamment dans le football ou encore le rugby. On a souvent eu l’idée que la femme qui travaille ou qui passe du temps à faire du sport est une femme qui délaisse son foyer. C’est autant de petits clichés qui peuvent «piquer les femmes au vif et les rendre coupables de leur pratique sportive.»L’Express.
Mais ne nous inquiétons pas, Marie- Amélie n’est pas seule dans sa barque et depuis 6 ans les mentalités ont bien évolué. On retrouve à ses côtés Marie Bochet (ski), Sandrine Martinet (judo), Nantenin Keita (athlétisme), Assia El Hannouni (athlétisme), Élodie Lorandi (natation). Grâce à cette équipe de choc le handisport féminin décolle, fait son nid et fait de plus en plus sensation auprès du grand public, elle égalise et même dépasse l’audience des hommes dans certaines disciplines. Le handisport n’a pas fini de grandir, nous pouvons rêver d’un futur proche où le handi égalisera voire surpassera le sport valide. Nous verrons déjà l’évolution aux para de Tokyo 2020 grâce à « ces championnes qui permettent au handisport de se hisser au firmament médiatique. » Emmanuelle Dal’Secco.
quelques athlètes hors-pairs que le handisport arrive parfois à toucher le grand public.Marie-Amélie Le Fur, athlète triple médaillée d’or aux Jeux Paralympiques, révolutionne son univers et fait partie des handisportifs reconnus. En effet, seule la moitié des Français connaît un athlète handisport selon le CPSF. Marie-Amélie arrive à promouvoir son sport en tant qu’expert. On la retrouve sur les plateaux télé comme conseillère lors des mondiaux valides, sur les réseaux sociaux où elle touche une communauté de près de 4 400 abonnés, dans les magazines comme L’Express pour une interview exclusive en 2013. C’est dans cette interview qu’elle explique que la parité est respectée dans le handisport au niveau des infrastructures, des temps d’entraînement mais que comme dans le sport valide, les disciplines masculines dominent dans les médias. Finalement Marie-Amélie nous explique que la plus grande différence entre les femmes et les hommes ce sont les mœurs et la vision encore traditionnelle et ancienne qui résiste dans les esprits et la culture française.
Quels sont les obstacles qui s’opposent aux femmes dans le sport comme dans le monde du travail ? Comment les combattre ?
Nous avons peut-être à faire face à une auto-censure, une peur de ne pas être à la hauteur des exigences souvent accrues quand il s’agit d’une femme notamment à cause de la problématique familiale, qui demande beaucoup de temps. Il faudrait dès lors que les femmes osent davantage et n’aient pas peur d’être jugées ou critiquées. Il ne faut pas chercher à ressembler aux hommes, il faut simplement que l’on fasse à notre manière pour apporter une touche de modernisme et de différence.
Quelles sont, d’après vous, les principales discriminations que subissent les femmes dans la vie ?
On a souvent dit que le sport féminin n’était pas un sport de performance, que ce n’était pas esthétique. Avec le temps, les mentalités ont beaucoup évolué mais il reste quelques bastions du sport où ces discriminations sont vraiment notables – notamment dans le football ou encore le rugby. On a souvent eu l’idée que la femme qui travaille ou qui passe du temps à faire du sport est une femme qui délaisse son foyer. C’est autant de petits clichés qui peuvent «piquer les femmes au vif et les rendre coupables de leur pratique sportive.»L’Express.
Mais ne nous inquiétons pas, Marie- Amélie n’est pas seule dans sa barque et depuis 6 ans les mentalités ont bien évolué. On retrouve à ses côtés Marie Bochet (ski), Sandrine Martinet (judo), Nantenin Keita (athlétisme), Assia El Hannouni (athlétisme), Élodie Lorandi (natation). Grâce à cette équipe de choc le handisport féminin décolle, fait son nid et fait de plus en plus sensation auprès du grand public, elle égalise et même dépasse l’audience des hommes dans certaines disciplines. Le handisport n’a pas fini de grandir, nous pouvons rêver d’un futur proche où le handi égalisera voire surpassera le sport valide. Nous verrons déjà l’évolution aux para de Tokyo 2020 grâce à « ces championnes qui permettent au handisport de se hisser au firmament médiatique. » Emmanuelle Dal’Secco.