SHOPPING FEMME

AUTOMNE-HIVER 2020-2021

1. Trench Coat Danielle Frankeel 4029€ 2. Robe self portrait 287€
3. Boucles d’oreilles Katia Alpha 430€ 4. Sac 16arlinfton 6.Mules Manolo blahnik 590€

1Veste Zara 69,95€ 2.Chemisier Jacquemus 426€ 3. Derby gib’s 39,99€ 4. Collier chic bijoux 16€ 5.Pantalon Max mara 445€ 6.sac APC 295€

MAË, THE HOUSE

LE SAVOIR-FAIRE FRANÇAIS

Maë Paris est une maison de couture dont les créations confirment la haute qualité du savoir-faire français.

En mélangeant harmonieusement l’ancien et le moderne, les créations de la créatrice sont fortement influencées par l’héritage français, la Maison ne travaille qu’avec des matériaux nobles. Ainsi, les tissus précieux sont agrémentés de broderies sophistiquées et complexes. Les robes sont incrustées de perles, de cristaux et de pierres précieuses. La dentelle française devient le matériau prédominant de toutes les créations. Les tissus et les broderies sont combinés selon un savoir-faire unique, le plus sublime. Des corsets enrichissent les robes en créant des effets rétro. Les matériaux utilisés pour les broderies traditionnelles sont tous choisis personnellement par le créateur qui préfère la pierre Swarovski, l’un des symboles de la Maison.

FASHION WEEK 2.O

"La crise sanitaire mondiale bouleverse l’industrie de la mode..."

Habitués au traditionnel déferlement médiatique, pour la toute première fois soit soixante quinze ans depuis son existence, les défilés printemps-été 2021 de la fashion week se sont déroulés différemment. Format numérique, date de présentations repoussées, la crise sanitaire mondiale bouleverse l’industrie de la mode, l’occasion pour certaines maisons de couture d’innover et de revoir leur positionnement sur le marché de la mode

UN MONDE NOUVEAU POUR UNE ÈRE NOUVELLE.

7 à 10 millions consacrés en moyenne, par show pour la mise en scène de décors parfois pharaoniques, surréalistes, réinvestis cette année en communication visuelle. Un nouveau tournant pour beaucoup.Souvenez-vous, le regretté Karl Lagerfeld nous offrait l’été dernier, au grand Palais, un défilé Chanel printemps-été 2019, digne d’une prise de cinéma hollywoodien en reconstituant une plage réelle à vagues et ses chants de mouettes. Le résultat était juste spectaculaire, inédit et le coup médiatique lancé pour la marque.

Cette année, ambiance de défilés différente aux quatre coins du monde de New York, à Paris en passant par Milan et Londres. Décryptage d’ambiance sous l’éclairage d’une marque…

A Paris, la maison Dior se démarque et tire son épingle du jeu en faisant appel au réalisateur italien Matteo Garronne, 34 fois nominés et 5 fois récompensés. Autour d’un court- métrage de quatorze minutes, accessible via Youtube, en un clic, le mythe Dior se révèle au grand public, sous le regard transi des internautes confinés. Transportés en grande pompe par deux laquais dans une malle en forme de maison, la collection Dior, miniaturisée en 36 pièces de 40 cm, est ainsi présentée à chaque nymphe de la forêt. Un décor féerique, emprunt de poésie, un tableau subtil proposé aux mordus de la mode.

« Le processus de la création de cette collection a été complexe. Quand on l’a commencé il était clair que le vrai show ne pourrait pas avoir lieu.Il a fallu un projet extrêmement dense, très créatif. Maria Grazia Chiur, Directrice artistique de Dior.

A Milan, Valentino continue le show en diffusant en direct le 21 juillet 2020 un spectacle au studio Cinecittà orchestré par son styliste Pierpaolo Piccioli et Nick Knight avec un public très restreint trié sur le volet. A Londres, Burberry reporte son défilé, sous la directive de Riccardo Tiscau, au 17 septembre 2020. En plein air et retransmis en ligne, l’occasion pour le styliste de rappeler le rôle essentiel de mère nature. A New York, Michael Kors donne une tout autre direction à ses défilés en se retirant cette année de la Fashion week. Pour le styliste, il est absolument nécessaire que le calendrier de la mode évolue.

En direct, en ligne ou totalement détaché de la Fashion Week, nul doute que la présentation des collections est aujourd’hui en plein bouleversement. Comme l’ère du temps, ce qui représentait un des temps forts de la mode, se destructure et se restructure comme un patron de couture pour de nouvelles aventures… La fashion week 2.0, mutation à suivre…

Par Sabrina Fouinat

ALEXANDRE VAUTHIER

LE COUTURIER-SCULPTEUR DES FEMMES

Le couturier français a le vent en poupe et la côte auprès des femmes les plus saisissantes de la planète. Lady Gaga, Rihanna ou encore Beyonce comptent aujourd’hui parmi ses fidèles clientes et arborent régulièrement sur les tapis rouges les tenues du créateur.

Retour sur le parcours de l’artiste… Diplômé de l’école ESMOD en 1994, Alexandre Vauthier intègre en 1993 la Maison Mugler en qualité de stagiaire puis grimpe rapidement les échelons en devenant assistant.

Les années se succèdent et quatre ans après son entrée dans la maison de haute couture, en 1997, les collections couture de la marque lui sont confiées. Une expérience enrichissante à travers laquelle le travail de la matière se révèle complexe et fascinante à la fois .

Fort de cette collaboration et de ses voyages en Asie et aux Etats-Unis, le couturier ressent très vite l’envie d’exprimer sa créativité dans sa propre maison de couture. C’est ainsi qu’en 2009, les créations et l’univers Vauthier voient le jour auprès du grand public et le succès est très vite au rendez-vous. La presse, les clients et le milieu de la mode sont fascinés par les coupes franches, modernes, structurées et la noblesse des matières utilisées, véritable signature de l’artiste. Amoureux de la femme, Alexandre Vauthier est l’homme qui voit en chaque femme l’amazone, l’élégante et l’audacieuse, l’homme qui resculpte le corps des femmes en leur offrant, à travers ses créations, des histoire uniques.

Par Sabrina Fouinat

L’HÔTEL A-STAY

UN SEJOUR INTIME ET CONVIVIAL

L’hôtel A-Stay est à la pointe de la technologie, d’où vient ce concept d’innovation ?
L’idée est venue de Ben Van Loo, homme d’affaire anversois qui a voulu s’intéresser à la tranche d’âge des millenials. On ne voulait pas faire de technologie au nom de la technologie, on a très vite identifié le fait que les nouveaux voyageurs souhaitent se servir eux-mêmes et être architecte de leur séjour. La deuxième chose, c’est la modularité grâce à la technologie : chez A-Stay, on paye uniquement ce que l’on consomme. Cela permet de se servir comme on veut quand on veut mais aussi d’adapter l’offre, dans les chambres : vous pouvez changer la lumière, la température, surfer sur Netflix sur un écran de très bonne qualité, la technologie permet aussi cela. Il y a également la phase cachée de l’iceberg, on essaie de viser l’excellence opérationnelle de l’établissement.

Pourquoi choisir Anvers pour l’ouverture ?

Il y a un très grand ancrage local dans tout ce qui est immobilier. Ben Van Loo a grandi tout prêt d’ici et on connait très bien la ville d’Anvers. On a eu l’occasion d’acheter ce terrain qui est parfaitement situé. On veut des villes très métropolitaines, à Anvers il y a beaucoup d’Hollandais, d’Allemands, de Français. On vise leCsREjeDuITnPeHsOvTOoyageurs qui veulent un service convenable à un prix abordable, ce segment-là n’était pas du tout saturé à Anvers.

Vous mettez en valeur les artistes locaux pour le décor, à part ça, comment est-ce que vous choisissez vos partenariats ?
Locaux, c’est un critère en effet. La deuxième chose est la durabilité qui est très importante pour nous. Dans durabilité il y a les 3 P : People Profits Planet. People pour l’interaction humaine, nos salades viennent d’à quelques centaines de mètres d’ici. Charlotte Decot qui a peint le mur vient de la ville d’Anvers ça c’est la partie ancrage local et contact personnel. La deuxième chose c’est la durabilité, on veut des produits de bonne qualité. La plupart des produits sont faits localement et on a fait l’exercice d’aller voir l’origine du produit. Profitabilité, si vous regardez les prix du « food and beverage » et les prix de la nuitée, on essaie d’être vraiment honnête. On veut être profitable par la qualité et par le volume, pas par la marge, on préfère avoir un prix très abordable et vendre plus que vendre très peu à un prix élevé.

Pouvez-vous nous en dire plus sur ces valeurs écologiques ?
Ça commence par où nous choisissons l’emplacement de nos bâtiments, toujours très proche des transports en commun. La 2ème chose, la conception du bâtiment, nous cherchons à ce que chaque bâtiment soit certifié BRIAM. C’est un label de durabilité international, on cherche au minimum le niveau « Very good ». Ça se reflète dans le choix des matériaux, leur origine, leur certification, dans l’utilisation d’énergies renouvelables, à Diegem on aura énormément de panneaux solaires. Les locaux qui travaillent connaissent la ville, c’est aussi une forme de durabilité et de proximité importante.

Quel genre d’événements allez-vous abriter au sein de l’hôtel ?
On cherche des événements qui connectent les gens qui dorment ici et les gens qui vivent dans le quartier. Ça peut être parfois « Faites vous-même votre cocktail », faire une « Barbecue party » dans le jardin extérieur. On songe aussi à faire, par exemple, des « Tour guide by jogging » c’est visiter la ville en faisant un jogging le matin. Notre marque de fabrique c’est d’être connecté localement donc dans chaque A-Stay vous allez vous y reconnaître au point de vue des technologies, mais il sera propre au quartier dans lequel il est ancré.