COCO MUPALA

CHANTEUSE

Coco Mupala, chanteuse congolaise, donne le ton sur son art de penser et de vivre sur sa page Facebook. Un monde de liberté, coloré où se croisent la pop, la rumba congolaise, le Rnb, gospel et sonorités africaines traditionnelles. Bienvenu chez Coco ! Elle grandit dans une famille d’artistes dans laquelle le gospel tient une place importante. Entourée des siens, ses proches détectent rapidement les prouesses vocales de la petite Coco et l’encouragent à persévérer vers la voie musicale. Premier challenge, premier défi relevé et assuré à 15 ans en participant et en remportant le concours « La nouvelle voix ». Les années passent, Coco s’investit dans ses études et décroche son diplôme en master management des entreprises. Coup double pour la belle qui cumule désormais talent artistique et réussite dans les études supérieures. Avec ces deux cordes à son arc, Coco a l’embarras du choix et privilégiera pour le plus grand bonheur de ses fans sa passion pour la chanson. Signée par la Maison de disques Universal Music Distribution Deal, Coco a sorti en 2019 son premier EP intitulé « Comme tous les Week-ends » . Le titre Africa y apparaît comme un véritable hymne d’amour à sa terre natale. « Le seul moyen d’être heureux et sage, c’est de vivre en mettant ses rêves au centre de sa vie ». Coco Mupala, une « artiste sage » à découvrir sur les plate-formes Spotify, Youtube, Deezer

BOUKKO

ARTISTE PEINTRE

En 2020, B.Boucau devient Boukko. Boukko laisse parler son imaginaire sur tous types de supports (vêtements, chaussures, murs, meubles…) et peint sa première toile à Paris, sa ville natale. Il part toujours d’une simple idée pour en créer un concept et ne se fixe aucune limite dans sa création en disposant parfois de vrais matériaux pour apporter de la puissance à ses œuvres. Dans le mouvement de l’Art Contemporain, son style est entre la Figuration Libre et l’Art Urbain. Il utilise principalement de l’acrylique en pinceau et des aérosols. La plupart de ses oeuvres sont finies d’une résine donnant un aspect laqué, vitré, très moderne et précieux. Avec beaucoup d’ironie, Boukko aborde à travers sa peinture de multiples sujets, et passe ses messages via les personnages issus de sa création appelés ‘Boukus’ , inspirés en parti de la célèbre statue Belge “Manneken-pis” qui représente à ses yeux le symbole de la liberté et de l’ indifférence du système. On peut retrouver ses personnages dans plusieurs contextes. Créatif et manuel, il conçoit et fabrique des séries de meubles pleines de charme, où il allie art et design qu’il qualifie de « récupération de luxe ». Vous pouvez retrouver ses créations, être au courant des nouveaux événements et vous faire plaisir en vous offrant des cadres et divers accessoires et produits dérivés en série limitée sur son site en ligne. www.boukko.com

" Manneken-pis” le symbole de la liberté et de l’ indifférence du système. "

BABETH

CREATRICE DU BLOG NOT JUST MOM

Babeth vous êtes connue sous le nom de NotJustMom. Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?
Je suis Babeth, une femme âgée de 39 ANS, franco- congolaise, mariée à William avec qui je suis maintenant depuis presque 20 ans. Nous sommes les parents chanceux de Ceryse qui a 12 ans et de Salomé qui elle est âgée de 7 ans. Dans la vie, je suis infirmière libérale depuis maintenant 5 ans. À côté de cela, je suis la créatrice du blog NotJustMom qui existe depuis 6 ans ainsi que la fondatrice des rendez- vous féminins : « Bonjour Madame ».

Vous êtes maman, arrivez-vous à concilier votre vie de famille, professionnelle et digitale ?
Difficile de trouver un équilibre entre le statut de mère et ses propres ambitions. Évoluer professionnellement sous- entend forcément faire certains sacrifices personnels. Tout comme entretenir son couple et devenir maman engendrera forcément des sacrifices professionnels. Alors comment gérer cette ambivalence ? Eh bien, j’ai commencé à accepter le fait que je ne pouvais pas être sur tous les fronts et que l’image de la femme parfaite que véhicule la société n’est qu’une très grosse connerie !

"il est important de pouvoir, partager son histoire lorsque nous en ressentons le besoin."

Je fais du mieux que je peux, je dirais même ayant un vrai partenaire de vie que nous avons arrêté de nous mettre la pression et nous faisons mieux certains jours d’autres. À un moment de ma vie, comme beaucoup de mères de famille, j’ai eu cette sensation de ne pas faire comme je devais, ou de ne pas faire assez! J’avais cette impression de ne pas réussir à m’organiser comme il le fallait ou encore de ne pas être suffisamment présente. La société dans laquelle nous vivons a voulu me faire croire que je n’étais pas à la hauteur ! Sauf que j’avais le droit d’être fatiguée et imparfaite sans forcément me sentir coupable. L’évolution de la société permet aux pères de plus s’investir dans leur vie de famille, les statistiques montrent que les femmes s’occupe davantage des tâches liées au foyer ainsi que des enfants, même

lorsqu’elles occupent un job à temps plein. Moi je ne voulais pas me retrouver dans ces statistiques, donc j’ai décidé de porter toutes mes casquettes comme moi j’avais envie et depuis cette notion d’équilibre entre boulot, enfant et vie de couple, bien qu’elle nécessite une bonne organisation et la mise en place de règles simples, n’est que feeling et communication.

Vous êtes la fondatrice de bonjour Madame, D’où vous est venue l’idée de créer ce concept?
Nous les femmes sous-estimons très souvent, à tort, la force de nos témoignages et tout ce qu’ils contiennent. Le poids insoupçonné qu’ils possèdent, ce potentiel de
sauver d’autres femmes qui, à un moment, se sont senties perdues elles aussi. Je peux vous l’assurer, nos témoignages ont des impacts mais aussi des conséquences. Il est important de pouvoir, partager son histoire lorsque nous en ressentons le besoin. Il est important de dire ce qui n’a pas été, une fois que tout va mieux. Parce qu’il est utile et vital de témoigner ce que nous étions avant, et ce que nous sommes devenues par la suite… Utile, parce que si cela ne t’aide pas toi, ce témoignage aidera forcément une autre personne. De nos jours, on ne témoigne malheureusement que des choses négatives. Mais ma motivation première pour créer ces rendez-vous féminins était que les femmes réalisent que de témoigner le positif est tout aussi important. Lorsque tu témoignes aux autres, tu les édifies et tu les encourages à persévérer dans leur chemin de vie, dans leurs entreprises, dans l’aboutissement de leurs projets, même dans leurs vies de foi. Peu importe à qui tu témoignes ta transformation, ton histoire est tellement personnelle mais tellement impactante, qu’elle touchera forcément l’un ou l’une d’entre nous. Nombreux de mes échecs d’antan m’ont permis d’être la Babeth que je suis aujourd’hui! Rencontrer certaines personnes bienveillantes, aux mots justes et au karma positif m’a aidé à aiguiser mes envies, mes ambitions! Je rêve grand et je sais que cela fait peur, que beaucoup me trouvent utopiste! Mais vous savez quoi, avant leurs avis avaient de l’importance pour moi, aujourd’hui plus du tout! Le plus important, c’est moi et mes rêves! Moi j’ai décidé que je ferai ce que j’ai envie, et si je me casse la figure, ben je recommencerai jusqu’à ce que je parvienne à mes fins…. Parce qu’à l’aube de mes 40 ans, tout commence pour moi! Ainsi Bonjour Madame est né.

PENOLA LAWSON

Youtubeuse LifeStyle à succès depuis quelques années, Penola nous raconte son parcours et comment elle a trouvé sa vocation.

Peux-tu nous dire qui tu es et comment tu t’es lancée ?

Je m’appelle Penola Lawson et je suis youtubeuse depuis 3 ans. Quand j’étais petite, j’étais une fille très têtue qui voulait faire beaucoup de bêtises. J’aimais beaucoup animer et je pense qu’avant même de faire YouTube, ce petit côté audiovisuel, je l’ai eu de mon père qui, à l’époque, produisait des films. Je voulais même être actrice quand j’étais plus jeune. Donc dans ce personnage là qu’était Penola à l’époque, mes parents n’en pouvaient plus. J’étais amoureuse d’un jeune homme qui faisait beaucoup de bêtises et qui m’engrainait. Un jour je rentrais de fugue, mes parents m’ont dit “Si on allait en Afrique ? C’est le mariage de ta tante.” J’aurais dû tilter, je rentrais d’une fugue et on me proposait des vacances en pleine période scolaire. On y est allé et là, je pense que pour la première fois de ma vie j’étais forcée d’obéir, de me soumettre à la volonté de mes parents et puis j’étais partie pour y rester un bon bout de temps.

Ma philosophie première c’est “fais ce qu’il te plaît, tant que ça ne fait du mal à personne”

Cela ne t’a-t-il pas permis de revenir plus forte ?

Clairement, quand je suis revenue un an et demi après en France j’étais contente de revoir mes amis et j’étais tentée de revoir mon ex. Puis quand je l’ai vu, j’ai senti que je l’aimais encore. Je me suis dit que si je restais ici tout ce que j’avais fait en Afrique, toute la maturité que je pensais avoir acquise allait tomber à l’eau. Donc j’ai dit à mon père : “Papa je crois que je ne suis pas encore prête à rester en France, renvoie- moi en Afrique”.

Donc quand es-tu revenue en France ?

Je reviens en France deux ans et demi plus tard, mon bac en poche. J’avais sauté une classe, je suis vraiment devenue une tête. En Afrique, j’ai mis tout mon potentiel sur place et je l’ai exploité. De là, j’ai fait de grandes choses et je me suis rendue compte que si je voulais je pouvais. Mes objectifs et mes priorités n’étaient plus du tout les mêmes…

Si tu avais des conseils à donner aux personnes qui te suivent, que leur dirais-tu ?
Je pense que ma philosophie première c’est “fais ce qu’il te plaît, tant que ça ne fait du mal à personne”, c’est de vraiment kiffer sa vie parce qu’on ne vit qu’une fois et tant que tu ne fais du mal à personne, tu t’en fous de l’avis du monde. Je pense vraiment que c’est grâce à ça que je suis là où je suis. Ce côté très têtu que j’avais depuis l’enfance, je l’ai transformé en détermination. J’invite les femmes à vraiment faire ce qui les fait kiffer. Fonce, suis ton cœur, c’est ta plus grande arme, sois fidèle à tes envies.

CASSIE

ARTISTE DANSEUSE

Badgyal Cassie, la jeune femme qui allait propulser la danse afro à travers le monde. Cassandra Ngbolonga est à 26 ans une star incontournable de la danse afro sur web. Danseuse, chorégraphe et fondatrice du Prestige Dance Awards, plus connue sous le nom Badgyal Cassie est suivie par 1089 435 abonnés sur Facebook et 598k sur Instagram. “Dans ma famille, tout le monde avait l’habitude de danser, c’est quelque chose de très culturel… Je ne me suis pas trop posée de question”. Formée à la Just Debout School en hip-hop, la danseuse s’enrichit de nombreuses rencontres professionnels comme celles avec Meech, Bruce Ykanji ou encore Cosmic, spécialiste du dancehall. Toujours en quête d’enrichissement, à 22 ans, gavée de technique, Cassandra repart se ressourcer en terre africaine. Après un séjour au Ghana, Sénégal, Guinée et en Côte d’Ivoire, la révélation lui apparaît :

"J’ai compris pourquoi je dansais, j’ai compris que c'était la musique africaine qui me faisait vibrer et constituait ma réelle identité de danseuse..."

J’ai donc décidé de revenir à la danse africaine – à la source, finalement – en y intégrant tout ce que j’avais appris durant mes années de formation.” De retour en France, Cassie apporte dans ses chorégraphies la petite touche afro à son style et fait le buzz internet jusqu’à des retentissements en Italie, au Brésil et aux États-Unis. Au delà de ce succès international, Cassie est devenue pour de nombreuses petites filles un modèle à suivre et chacune de ses masters classes réunit plus de 100 élèves. Promouvoir la culture africaine à travers la danse, tel est l’objectif visé et atteint par Badgyal Cassie.